De 2004 à 2014, pour trois élections européennes, la France a utilisé le principe de circonscriptions interrégionales. Celles-ci regroupaient plusieurs régions du territoire avec quelques exceptions.
Ces circonscriptions ont envoyé de 5 à 15 députés à Bruxelles, le nombre ayant pu évoluer selon les années. Si le seuil pour obtenir une représentation était fixé à 5% au niveau de la circonscription, celui-ci n’était qu’indicatif puisque des listes ayant dépassé ce score pouvaient ne pas être représentées comme ce fut par exemple le cas dans des territoires comptant 9 ou 10 députés européens, d’où l’importance de listes larges et non restreintes.